Policy Paper 41

Les partis politiques européens : le chaînon manquant

Ce texte fait partie d’une réflexion plus générale sur la façon dont pourrait être renforcé l’intérêt pour les élections européennes. Il propose plusieurs réformes essentielles pour les partis politiques européens s’ils veulent jouer leur rôle dans la construction d’institutions démocratiques en Europe.

Les prochaines élections européennes auront lieu en 2014. Pourquoi alors s’intéresser aujourd’hui à la participation des citoyens européens à ce suffrage ? La réponse est simple : si l’on veut inverser la tendance d’une participation en baisse depuis trente ans, alors que paradoxalement le Parlement européen n’a cessé de gagner du pouvoir au sein des institutions européennes, c’est maintenant qu’il faut agir.

Mais surtout la question du lien entre citoyens et institutions européennes mérite mieux que d’être posée, au mieux, tous les cinq ans. L’animation du débat européen tant au niveau de l’Union qu’au sein des Etats membres tout comme la clarification et la politisation des enjeux européens sont indispensables pour faire vivre la démocratie européenne au quotidien.

Des changements au sein du Parlement européen lui-même et dans son mode d’élection peuvent certainement contribuer à l’amélioration de la pratique démocratique dans l’Union. Notre Europe publie, parallèlement à ce texte de Julian Priestley, un essai d’Andrew Duff qui contient une série de propositions allant dans ce sens.

Mais beaucoup peut et doit être fait également pour améliorer le fonctionnement des partis politiques européens, qui restent, malgré leurs limites, les vecteurs essentiels du débat démocratique et du choix citoyen. Cette publication de Julian Priestley revient donc utilement sur les réformes essentielles que les partis devraient entreprendre afin de se préparer à assumer pleinement cette responsabilité.

Ces deux publications de Notre Europe n’épuisent pas, bien sûr, le sujet. La plupart des propositions s’enrichiront sans doute après discussion ou approfondissement. Mais elles alimentent un débat qui doit impérativement avoir lieu au risque sinon de rester atone dans les prochaines années… jusqu’à ce qu’une prochaine échéance électorale ou référendaire fasse à nouveau – mais trop tardivement – retentir une sonnette d’alarme sur la solidité du projet européen.

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