9 mai, fête de l’Europe : a-t-on vraiment envie de fêter l’Europe ?

Drapeaux européens se reflétant à l'entrée de l'immeuble Berlaymont à Bruxelles  ©AFP -  GEORGES GOBET
Drapeaux européens se reflétant à l'entrée de l'immeuble Berlaymont à Bruxelles ©AFP - GEORGES GOBET
Drapeaux européens se reflétant à l'entrée de l'immeuble Berlaymont à Bruxelles ©AFP - GEORGES GOBET
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Qu’est ce qui pourrait, aujourd’hui, donner l’envie de fêter 60 ans de construction européenne ?

Si on analyse bien la situation... pas grand-chose. Pourtant selon Yves Bertoncini président du mouvement européen et directeur de Notre Europe - Institut Jacques Delors, il faut se saisir de cette date et prendre la mesure des difficultés actuelles pour mieux les combattre.

Interview

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Dans le reste de l'actualité européenne

  • De plus en plus d’européens se disent prêts à se passer totalement des espèces

Un tiers des européens sont prêts à dire adieu aux billets de banque et aux pièces de monnaie. Plus de la moitié d’entre eux reconnaissent qu’au cours des 12 derniers mois ils ont fortement réduit leurs dépenses d’achats en cash. Cela dit, il existe de fortes disparités entre les pays. Ainsi, les Allemands et les Autrichiens ont systématiquement des espèces sur eux, contre seulement 37% pour les français. Pour régler des montants relativement élevés, les français sortent cinq fois plus la carte de crédit que les Allemands. Autre paradoxe : dans certains pays comme l’Italie, l’Espagne ou la Roumanie où l’on utilise fortement le cash, on se déclare prêt à en réduire fortement son usage.

  • Les néerlandais aiment leur souverain

Cinq ans après son accession au trône, Willem Alexander est très populaire. Si 70% des Néerlandais approuvent sa manière de faire et l’image qu’il renvoie de la royauté, les dépenses de la maison royale restent un sujet à caution. Une grande majorité des sujets hollandais considèrent que le roi devrait davantage rendre des comptes sur ses dépenses. En Hollande, comme dans les principales royautés européennes, les souverains vivent sur des dotations de l’État, et donc de l’argent public.

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